Texte et Musique, T. DEBIAS
Dans cet avion blanc qui plane qui
s'élève dans les nuages
Il y a quelques centaines d'âmes alignés assis bien sages
Ils savent pas les pauvres gens
Le destin qui les attend
Heureusement qu'on ignore tout
Des tours que la vie nous joue
Refrain :
C'aurait pu être une teigne
Du genre de Sadam Hussein
C'aurait pu être un bourreau
Du genre Ferdinand Marcos
Mais ce qui nous tire des larmes
Ce qui a rompu le charme
C'est qu'dans cet avion maudit
Il y avait Marcel Dadi
Et puis après le chaos quand vient le silence radio
Quelle est la dernière pensée de ceux qui viennent d'y passer
Le point d'interrogation
Ne dure qu'le temps d'un frisson
Heureusement qu'on ne sait jamais
Le jour où l'on disparaît
Refrain :
C'aurait pu être Pol Pot
Ou quelques uns de ses potes
C'aurait pu être un pourri
Un quelconque mafiosi
Mais dans cette fichue carlingue
Il n'y avait pas de dingues
Mais c'est là qu'était assis
Notre ami Marcel Dadi
Les morceaux qui dégringolent
Ne verront jamais le sol
Le cercueil des malheureux
C'est un point dans le grand bleu
Il reste après la pagaille
Quelques morceaux de ferraille
Et l'océan qui avale
Un dernier sac de linge sale
Refrain :
C'aurait pu être et j'en passe
Un de ces gros dégueulasses
Et qui n'aurait en l'espèce
Que le monnaie de sa pièce
Quand a disparu l'artiste
Il n'est pas de mot trop triste
C'est bien là qu'était assis Notre ami Marcel Dadi
Ca fait un effet bizarre
D'imaginer sa guitare
Descendue dans les grands fonds
Pour faire danser les poissons
Mais à travers sa musique
A la mort on fait la nique
Et on dit encore merci
Merci à Marcel Dadi